Pour les agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire
Pour la CGT, même s’il ne s’agit pas de prétendre que ces sommes sont négligeables pour les salarié.es, cette prime qui va susciter des inégalités et des pratiques clientélistes, est loin de constituer la réponse urgente et attendue par les personnels : un dégel de la valeur du point d’indice et la juste reconnaissance salariale de l’engagement et des qualifications des personnels, la revalorisation des carrières notamment à prédominance féminine.
Le décret 2020-570 du 14 mai 2020 détermine les conditions dans lesquelles l’Etat et les collectivités territoriales, ainsi que leurs établissements publics (EP) et groupements d’intérêt publics (GIP), peuvent verser une prime exceptionnelle aux agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire.
A cet effet, seront nommément désignés les agents publics qui, en raison des sujétions exceptionnelles auxquelles ils ont été soumis pour assurer la continuité du fonctionnement des services, ont fourni un surcroît de travail significatif en présentiel ou en télétravail ou assimilé durant cette période.
Les bénéficiaires seront désignés parmi :
Le montant plafond de la prime exceptionnelle, non reconductible, est fixé à 1 000 euros . Le montant de la prime qui fera l’objet d’un versement unique, est modulable comme suit, en fonction notamment de la durée de la mobilisation des agents :
taux 1 : 330 euros ;
taux 2 : 660 euros ;
taux 3 : 1 000 euros.
Que vous soyez fonctionnaires ou contractuels vous pourrez sous certaines conditions bénéficier de la prime exceptionnelle
Pour l’Etat, ses établissements publics et ses groupements d’intérêts publics, c’est votre chef de service (ou l’organe dirigeant ayant autorité) qui va déterminer si vous avez fourni un surcroît de travail significatif en présentiel ou en télétravail ou assimilé durant cette période.
La prime :
A Bercy, la prime serait versée en juillet.