Un tract de l’UGICT-CGT publié à l’occasion du 8 mars 2016
Alors que les femmes sont aujourd’hui plus diplômées que les hommes, les femmes cadres gagnent en moyenne et en équivalent temps plein 21 % de moins que leurs homologues masculins.
Les inégalités de salaires et de carrière tiennent pour beaucoup à la maternité et à la prise en charge des responsabilités familiales. En moyenne, 80 % des tâches domestiques sont encore assumées par les femmes.
L’impact des enfants sur la vie professionnelle des femmes est lié aux interruptions d’activité et au temps partiel qui accompagnent parfois la maternité mais aussi beaucoup, en particulier chez les cadres, au soupçon qui pèse sur les femmes d’être avant tout des mères ou de futures mères et donc d’être aujourd’hui ou à terme moins engagées dans leur travail.
La maternité ou le « soupçon de maternité » pénalisent les femmes tout au long de leur vie professionnelle : difficultés à l’embauche pour les femmes jeunes sans enfant qui postulent à des emplois qualifiés ; moins de promotions en interne pour les mères trentenaires qui restent en emploi,
les employeurs les considérant comme susceptibles de quitter leur emploi ou d’être moins impliquées dans leur travail ; avec ou sans enfant, les femmes se heurtent massivement à des obstacles dans leur carrière et leur progression salariale qui se traduisent par un écart salarial croissant à partir de la quarantaine.
Pour les mères qui interrompent leur carrière, le retour de congés se traduit trop souvent par un poste avec moins de responsabilités, moins de perspectives de carrière et de progression salariale, des dossiers moins intéressants voire un licenciement.
Ces discriminations sont intolérables !
Pour que les femmes ne soient plus pénalisées dans leur carrière - qu’elles soient mères ou non, le deviennent un jour ou pas - l’Ugict-Cgt propose notamment de :