logo-impression
  • Posté le 28 septembre 2022 / 49 visites

Motion présentée au CTAC le 28 septembre 2022

Au sein du SCBCM du Ministère des Finances, le déploiement des CGF, issus de la fusion des SFACT et des CSP, a débuté en 2019 dans le cadre d’une expérimentation annoncée comme devant se terminer en 2023. Les différentes réorganisations ont été présentées à plusieurs reprises en CTAC. En réponse aux questions des représentant.es du personnel, il a été à chaque fois précisé que les agent.es étaient satisfait.es de la nouvelle organisation de leur travail et qu’aucune de ces réorganisations ne s’accompagnerait de déménagements.

En juillet dernier, les agent.es du SCBCM Finances, du SFACT et du CPFI du Secrétariat Général, ainsi que les agent.es des CSP DGFiP de Montreuil (DGS) et de Noisy (SARH), alerté.es depuis quelques mois par des rumeurs portant sur un éventuel déménagement du CGF DGFIP à Montreuil, ont demandé au CBCM d’organiser une réunion d’information, laquelle a eu lieu le 26 juillet dernier.

C’est à l’occasion de cette réunion que les agent.es ont eu confirmation du déménagement de leurs bureaux de Bercy et de Noisy Le Grand à Montreuil prévu pour le 1er avril 2023. Quelques entretiens individuels ont depuis eu lieu pour recueillir les souhaits des agent.es (suivre le service dans son déménagement ou demander une mobilité), sachant que la période estivale est assez peu propice aux réunions et entretiens individuels.

Alertées par les agent.es choqué.es d’avoir été mis devant le fait accompli sans aucune concertation ni information en amont, ce déménagement représentant pour la plupart un allongement significatif de leur temps de trajet, les organisations syndicales se sont mobilisées et ont demandé au CBCM d’organiser une réunion sur le sujet. Cette réunion s’est tenue le 22 septembre.

Les représentant.es du personnel des syndicats UNSA, FO, CGT et Solidaires des deux administrations concernées (DGFIP et Administration Centrale) ont fait part de leur inquiétude et de leurs interrogations sur cette réorganisation menée trop rapidement et sans concertation des agents.

Les organisations syndicales ont ainsi appris que sur les 40 agent.es concerné.es, 7 ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de ne pas suivre le service, 28 n’ont pas encore pris de décision (mais s’orientent pour une large partie vers un refus de déménager) et 5 seulement envisagent positivement ce changement de locaux.

Des interrogations cruciales subsistent (nature des locaux, nombre de m² par agent, modalités du tuilage, recrutement…) auxquelles la Direction n’a pas été en mesure de répondre, ce qui démontre la grande impréparation de cette réorganisation menée à marche forcée au mépris des personnels et de la continuité de service.

Même les arguments avancés pour justifier ce déménagement ne sont pas recevables. Rationalisation immobilière ? Les locaux sont disponibles sur le site Necker. Démétropolisation ?

En quoi Montreuil est-elle une zone rurale ou dépourvue de services publics ?
Les agents qui s’étaient projetés loyalement dans l’accompagnement de ce changement se sentent trahis et méprisés.

Les représentant.es du personnel souhaitent que ce déménagement soit abandonné, rien ne justifiant cette précipitation, d’une part parce que les arguments avancés pour justifier ce déménagement ne correspondent à aucune réalité, et d’autre part en raison du temps nécessaire à la formation des agent.es qui remplaceront les collègues refusant le déménagement, l’absence d’un nombre important d’agents expérimentés mettant grandement en péril le fonctionnement du CBCM, et donc ses missions.

Documents joints à l'article :