Quand l’extrême droite avance, les droits des femmes reculent. Partout dans le monde, des États-Unis à l’Argentine en passant par l’Italie, c’est l’alerte féministe qui doit sonner !
Derrière l’instrumentalisation des discours féministes à des fins racistes, le sexisme fait partie de l’idéologie conservatrice et réactionnaire des organisations d’extrême droite. Leurs projets s’appuient sur une vision essentialiste des femmes et des hommes où la différence sexuelle « naturelle » nous assigne à des rôles sociaux, renvoyant les femmes à la maison et à la maternité. Leurs propositions entérinent l’ordre patriarcal, le radicalisent. Ces discours masculinistes se diffusent de plus en plus largement sans jamais être sanctionnés et entraînent une adhésion forte à des stéréotypes féminins, comme le stipule le dernier « État des lieux du sexisme en France » publié par le Haut-Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Quand l’extrême droite avance, les droits des femmes reculent. Partout dans le monde, des États-Unis à l’Argentine en passant par l’Italie, c’est l’alerte féministe qui doit sonner !
Derrière l’instrumentalisation des discours féministes à des fins racistes, le sexisme fait partie de l’idéologie conservatrice et réactionnaire des organisations d’extrême droite. Leurs projets s’appuient sur une vision essentialiste des femmes et des hommes où la différence sexuelle « naturelle » nous assigne à des rôles sociaux, renvoyant les femmes à la maison et à la maternité. Leurs propositions entérinent l’ordre patriarcal, le radicalisent. Ces discours masculinistes se diffusent de plus en plus largement sans jamais être sanctionnés et entraînent une adhésion forte à des stéréotypes féminins, comme le stipule le dernier « État des lieux du sexisme en France » publié par le Haut-Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Avec l’extrême droite, les droits des femmes restent en cuisine
En matière d’égalité professionnelle femmes-hommes, l’extrême droite n’avance aucune proposition. Et pour cause, elle nie les chiffres. Ainsi, le RN a voté contre les lois sur l’égalité professionnelle au Parlement européen. À l’Assemblée nationale, le RN a voté contre l’égalité femmes-hommes dans la fonction publique. Le programme économique de l’extrême droite est ultralibéral : il s’attaque au Smic, aux protections collectives, à la Sécurité sociale… Autant de mesures qui fragilisent en premier lieu les femmes. De plus, sous l’apparence de nouveaux droits, les propositions de « revenus pour mères au foyer », « droit des femmes à rester chez elles » ou la « libre répartition du congé parental » assignent les femmes à leur « fonction de procréation » et au travail domestique.
La volonté de contrôle de la vie des femmes s’étend jusqu’au droit des femmes à disposer de leur corps, en s’attaquant au droit à l’avortement ou à l’accès à la contraception. Sur la constitutionnalisation de l’IVG, la moitié
des député·es du RN ont voté contre ou se sont abstenu·es. Les mesures pour la santé des femmes s’inscrivent uniquement dans une perspective nataliste.
De plus, l’extrême droite instrumentalise les violences faites aux femmes, pour diffuser son message anti-immigration. Comme si les violences faites aux femmes étaient liées à une culture, à un pays, à une religion ou une classe sociale. Considérer qu’un violeur ne peut être qu’un étranger alimente la culture du viol. C’est au sein de l’espace privé que se produisent en majorité les violences sexuelles.
Sonnons l’alerte féministe pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes
Le droit au travail des femmes est fondamental pour assurer leur émancipation et faire leurs propres choix.
Pour gagner l’égalité femmes-hommes, la CGT revendique :
• au travail, de réelles sanctions pour les entreprises et administrations qui discriminent, la revalorisation des métiers à prédominance de femmes, ou encore la fin des temps partiels de moins de 24 heures par semaine ;
• un soutien à la parentalité : allonger les congés maternité et paternité et d’accueil, revaloriser le congé parental, levier indispensable à un meilleur partage des responsabilités parentales, élaborer un grand plan de création de places en crèches et des droits garantis par la loi à dix jours enfants malades (sans jours de carence) pour tous les parents d’enfants de moins de 12 ans ;
• un service public de l’aide à l’autonomie ;
• des mesures effectives et la mise en place d’une loi-cadre intégrale pour prévenir et lutter contre les
violences sexistes et sexuelles au travail et pour protéger les femmes victimes de violences ;
• un accès libre et remboursé à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sur tout le territoire, la suppression de la double clause de conscience spécifique à l’IVG et l’allongement du délai d’IVG ;
• la lutte contre les stéréotypes de genre, le sexisme à l’école, avec une éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, et sur les lieux de travail et dans les médias.
Stop au patriarcat :
le 8 MARS, on arrête tout !
Le 8 mars, sera #UnJourSansNous :
pour gagner l’égalité au travail et dans la vie, on arrête tout.