Le 5 décembre, une très large intersyndicale de la fonction publique appelle à une journée de grève, de
rassemblements et de manifestations sur l’ensemble du territoire.
Toutes les fédérations des Finances – SOLIDAIRES - CGT - CFDT / CFTC - FO et UNSA / CGC –
appellent à participer massivement à cette journée de mobilisation.
https://www.centralefinancescgt.fr/...
Le 5 décembre, une très large intersyndicale de la fonction publique appelle à une journée de grève, de
rassemblements et de manifestations sur l’ensemble du territoire.
Toutes les fédérations des Finances – SOLIDAIRES - CGT - CFDT / CFTC - FO et UNSA / CGC –
appellent à participer massivement à cette journée de mobilisation.
Même si les débats budgétaires ne sont pas terminés, il est manifeste que les orientations générales
tendent à faire du fonctionnaire, le responsable de tous les maux et à le cibler pour de nouvelles mesures
intolérables.
Au-delà des coupes budgétaires et des suppressions d’emplois impactant notre ministère (35 000 en un
peu plus de 15 ans), vient s’ajouter une offensive en règle contre la fonction publique, décidément
coupable idéale.
Appuyée sur des constats erronés et à tout le moins tronqués, la manœuvre est particulièrement
détestable, car elle touche le registre de la santé et de la prise en charge de la maladie. Mélangeant
absentéisme et maladie, le gouvernement veut imposer notamment le déremboursement partiel
des arrêts maladie, l’ajout de deux nouveaux jours de carence et la suppression de la Gipa pour
2024 et 2025.
Tout cela s’appuie sur des comparaisons public / privé fallacieuses. Derrière un pseudo-message
d’équité, c’est bien une saignée sans précédent que le gouvernement souhaite infliger aux agents
publics.
A l’heure où les périls et les défis sont nombreux, l’heure ne devrait pas être à la division et moins que
jamais au fait de dresser un salarié contre un autre.
Pour le ministre de la fonction publique, le pouvoir d’achat des fonctionnaires n’est rien d’autre
qu’une variable d’ajustement.