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  • Posté le 9 octobre 2020 / 23 visites

Conférence audio du 8 octobre 2020 sur la situation sanitaire en Centrale

Déclaration de la CGT

Le 30 sept, lors de la réunion du Comité de suivi de la circulaire du 1er Ministre sur la gestion de crise COVID la Ministre de la fonction et de la transformation publiques a indiqué qu’il était important d’assurer dans les services publics la protection individuelle des agents, des usagers.

D’où notre double interrogation, où en est-on de la distribution des masques ? Ne faut-il pas désormais distribuer des masques plus efficaces ?

Nous demandons toujours, la suppression du jour de carence et bien sûr la reconnaissance du COVID en maladie professionnelle.

Nous demandons qu’une information soit faite aux agents lors d’une contamination en cas suspect et bien sûr avéré de COVID afin que chacun puisse prendre les mesures appropriées : isolement, test … Evidemment, l’agent ne doit pas retourner au travail tant qu’il n’a pas les résultats, l’employeur ne doit pas le contraindre à le faire ; Cela est d’autant plus nécessaire que nous voyons en région parisienne beaucoup de difficultés pour accéder aux tests et beaucoup de temps pour obtenir un résultat.

Nous déplorons le recul fait sur la liste des personnes vulnérables, cela expose inutilement ses agents.
Des agents qui étaient personnes vulnérables sur la liste télétravail initiale et qui ne sont plus sur la dernière liste ont télé-travaillé à 100% jusqu’à la parution de cette dernière liste. Ce télétravail à 100% n’a jamais causé de dysfonctionnement dans leur service. Pourtant, certains de ces agents sont aujourd’hui mis sous pression par leur hiérarchie pour revenir en présentiel, ce qui crée chez eux une situation extrêmement anxiogène. Nous ne pouvons pas admettre que l’administration mette en péril sanitaire ces agents.

Nous souhaitons des éléments mais aussi des garanties sur les non titulaires : nous avons des craintes sur le non renouvellement des contrats mais aussi leur rémunération. Les indemnités journalières des agents à temps incomplet on le sait posent problème et la ministre a indiqué que ce sont les employeurs qui doivent compléter la rémunération. Qu’en est-il aux finances ? Que faisons-nous pour nos prestataires ? Pour l’AGRAF ?

Depuis le début, la CGT vous alerte sur la question de nos relations avec les prestataires car de notre point de vue, il ne semble pas que l’administration prend toutes les mesures et dispositions nécessaires. En témoignent les carences que nous dénoncions dès la fin août sur le chantier du restaurant Necker.

Concernant les cantines, allons-nous appliquer de nouvelles mesures sanitaires ? Cela semble important car nous voyons déjà les limites du système actuel : saturation, peu de respect des distances dans les files, à table et pour la dépose. Ne parlons pas de la désinfection des tables qui n’est pas faite à chaque fois qu’une table se libère (faute de temps et de moyens humains) actuellement ; nous demandons que cela soit fait.

Prime Covid : la CGT demande d’un bilan détaillé de son attribution. Nous vous avons fait part de notre mécontentement sur au vu des éléments dont nous disposons sur son attribution ainsi les agents de SEP2 qui ont été exclus alors qu’ils sont en première ligne, en présentiel, dédiés à la gestion de la crise.

Le Télétravail doit être prioritaire selon nous. La ministre a déclaré qu’il est nécessaire selon elle de faciliter le télétravail dans les zones rouges, c’est une responsabilité de l’employeur. Une circulaire du premier ministre la rappelé hier.

Nous avons à différentes reprises, lors des instances, signalé une pratique très hétérogène sur l’octroi du télétravail selon les services. Lorsqu’un poste peut être télé-travaillé et que la continuité du service est assurée, nous ne comprenons pas que certains agents ne puissent avoir accès à ce télétravail.
Quelles nouvelles mesures avez-vous mis en place ?

La liberté d’appréciation laissée aux directions ne doit plus être de mise selon nous. Cela créée des situations injustes et inappropriées de toute façon dans ce contexte de crise sanitaire.
En témoigne la situation très tendue à la DGAFP, nos représentants sont en réunion ce matin pour que la direction mette fin dans les délais les plus brefs à de nombreux dysfonctionnements.
La situation à la DAJ semble être également tendue avec une incitation au retour au travail surtout pour les cadres et des refus de télétravail.

Une question subsidiaire : quand allons-nous siéger en CTAC ? Nous n’avons pas connaissance à ce jour des raisons pour lesquelles le CTAC prévu début octobre a été supprimé. Pour notre part, nous souhaitons siéger dans des instances officielles plutôt que dans des GT ou des audioconférences informelles comme aujourd’hui. Et ce d’autant plus quand nous constatons le peu de cas que vous faites de nos propositions et positions dans le « compte-rendu » qui nous a été transmis de la dernière audio ! On a la nette impression d’avoir perdu notre temps au vu de ce qui retenu.