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  • Posté le 29 septembre 2021 / 64 visites

Télétravail : un an après, et toujours en mode dégradé

Après sa grande enquête sur le travail confiné, en avril 2020, l’Ugict-CGT publie « Télétravail, un an après ».

Inédite par son nombre de répondant·e·s (15 000) comme par son étendue (plus de 100 questions), cette enquête a été construite et traitée avec des statisticien·ne·s de la CGT de la DARES et de la DREES notamment, et offre ainsi de nouvelles données de référence sur le télétravail.

Après plus d’un an de télétravail, la comparaison des résultats 2020 et 2021 de notre enquête montre que la régulation des employeurs a été faible et se limite souvent à la prise en charge de l’ordinateur portable.

Pire, certains signaux d’alerte se sont aggravés. Les inégalités se renforcent entre les petites entreprises, avec peu ou pas de représentant·e·s du personnel, et les plus grosses dans lesquelles la CGT notamment a obtenu des accords et certaines mesures d’encadrement.

En bref, impossible de s’en remettre à la bonne volonté des employeurs, sans un encadrement législatif clair, le télétravail risque de se traduire par une explosion des risques organisationnels du travail et par un creusement des inégalités entre salarié·e·s !

Sophie Binet, dirigeante de la CGT, co-secrétaire générale de l’UGICT-CGT nous résume les principaux enseignements de l’enquête :